Dans cet article, nous explorons comment rallumer la flamme sans se brûler
Comment l’épuisement s’installe sans bruit. On avance, on tient bon, on s’accroche… jusqu’au jour où tout semble trop lourd. Mais il est possible de prévenir, d’apaiser, de retrouver du souffle avant que le feu ne prenne trop d’ampleur.
As-tu senti cette odeur de brûlé ?
Non, tu es trop occupé(e) à sauver les autres, à survivre, à espérer que l'on viendra éteindre ce feu et que quelqu'un verra, te verra te consumer.
Est-ce que tu ressens cette chaleur qui monte ? Non, tu gardes la tête haute, coûte que coûte.
Mais à force d'ignorer les flammes, tu ne ressens plus rien. Tu es devenu(e) insensible à l'impensable, à l'inacceptable, à l'usure.
Tu es devenu(e) le feu. Il jaillit autour de toi, en toi. Il te consume autant que tu le nourris.
Qui es-tu encore ?
Ton mental s'est figé. Il n'est plus qu'une braise incandescente, incapable de réfléchir pour te sauver.
Sais-tu qu’il existe des pompiers pour éteindre l'incendie ?
Non. Car c'est toi qui l'alimentes.
Tu es en perdition. Une errance silencieuse, incapable de percevoir le chemin vers l'apaisement.
Ce n'est pas un feu de joie, dansant et lumineux. C'est un feu lourd, sourd, insidieux, s'insinuant dans chaque fissure.
Seul. Seul, tu es. Seul, tu resteras. C'est ta devise. Car comment te sauver de toi-même, quand le monde extérieur est lui aussi en flammes ?
Alors, tu te fuis, tu sors de ton corps qui contient la charge émotionnelle, de ces heures passées à essayer de rétablir un équilibre intérieur et extérieur dont tu n'es pas responsable mais seulement complice dans ton incapacité à dire STOP, Cela suffit Chercher des solutions, remonter dans ta tête, nourrir la peur du rejet, du lendemain, et être dans la honte de t'être laissé(e) subir cette maltraitance.
Te donner des raisons intelligentes pour ne pas partir et chercher en vain une raison de rester pour ne pas perdre l'illusion que tu as fait tout cela pour rien. Comme si l'existence, ton existence, reposait sur le fait de croire que tu n'existes qu'en continuant à lutter.
Peur de t'effondrer, peur de ne plus pouvoir revenir, peur d'un après. Et tu ne montres pas, cela ne se montre pas, cela est immontrable. Et le feu continue.
Tu pourrais rester sur le seuil de ta vie, te regarder te consumer et ne plus rien sentir.
Et un jour, oser te dire, oser poser des mots, un regard sur les autres lors d'une rencontre, oser être regardé(e) dans cette vulnérabilité.
Avoir le courage de choisir au lieu de subir, d'être là avec d'autres humains et tout d'un coup, te sentir validé(e), vu(e), entendu(e) sans jugement, avec bienveillance, avec douceur afin que la braise s'apaise et que le feu de la vie qui sommeille en toi se remette à vibrer comme une flamme de joie.
Dans ces regards qui perçoivent, ce NON !
Assez, ça suffit ! T'invitant à aller consulter, à poser des actes qui te sortiraient de ton état de "subir" et retrouver ta responsabilité.
Recevoir de ces humains un message : "Nous sommes là, avec toi, ensemble."
Merci de nous donner le courage de nous dire aussi, d'oser afin que nous puissions t'offrir un peu d'eau pour apaiser ton feu intérieur et que tu gouttes à la douceur de trouver un petit espace de fraîcheur, d'apaisement ou te mettre à l'abri de ce qui brûle en toi, autour de toi.
J’accompagne les entreprises, les institutions et les individus pour mieux comprendre, prévenir et surmonter le burn-out. Parce que personne ne devrait s’éteindre à force de trop donner.
Et si tu choisissais d’allumer une lumière plutôt que de laisser le feu tout embraser ?
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