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Au-delà de l’enfermement, la liberté d’exister

  • Photo du rédacteur: Valérie Albert
    Valérie Albert
  • 20 mars
  • 2 min de lecture

Dans cet article, nous plongeons au cœur de l’enfermement, ce sentiment sournois qui peut se refermer sur nous sans bruit.


On avance, on compose, on s’adapte… jusqu’au jour où l’air vient à manquer. Pourtant, il est possible d’entrevoir des passages, de dénouer les nœuds invisibles, de retrouver un espace où respirer.




Depuis ces années à parcourir le monde de la santé, des entreprises, de l’humain, je me questionne encore et encore. Cette curiosité m’anime, me permet d’évoluer en permanence, d’éviter de m’endormir sur des acquis.


Je m’interroge sur la notion d’enfermement.

Selon sa définition, il s’agit du « fait d'enfermer ou d'être enfermé ». Ses synonymes sont lourds de sens : emprisonnement, captivité, claustration, détention, internement, réclusion, renfermement, séquestration…


Qu’est-ce qui amène un être à toucher cet espace où aucune liberté n’est possible, où tout est cloisonné, sans issue apparente ? Ce moment où l’on se sent prisonnier de soi-même, où le dedans semble invivable et le dehors, trop vaste, effrayant, sans repère sécurisant.


Dans l’insurmontable de cet enfermement,

il existe pourtant des voies(x) pour se redonner naissance en sécurité. Réaliser que le monde extérieur n’est pas un réquisitoire contre qui l’on est, mais un espace d’expression de soi.


Ne pas se laisser happer par l’enfermement, devenir sa propre camisole de force… Car plus l’on se débat, plus l’on s’enlise, comme dans des sables mouvants.


Jusqu’au jour où cela explose, où l’impuissance se transforme en violence contre soi, contre l’autre. Et alors, la prison extérieure vient épouser celle déjà présente à l’intérieur.

Être spectatrice de ces mouvements me ramène à mes propres violences intérieures, celles que j’ai choisies d’apprivoiser plutôt que de projeter à l’extérieur.

Par engagement pour la douceur d’exister, pour moi et pour les autres, j’ai trouvé des chemins, des voies(x) qui m’ont permis de reconnaître en l’autre ce qui m’a, moi aussi, animée.


La seule différence ? L’intensité de la rage d’exister…

Dans nos professions liées à l’humain, cet enfermement ne peut être ignoré, tant il interroge notre équilibre entre soi, les autres, le monde.




 

Et si l’enfermement ouvrait une porte vers une nouvelle façon d’exister ?


Et si, au-delà de l’enfermement, il y avait un appel à redécouvrir la liberté d’exister pleinement ?


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