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La Responsabilité, Fondement d'une Vie Authentique et Épanouissante

Photo du rédacteur: Valérie AlbertValérie Albert

Dans cet article, nous explorons comment devenir auteur de sa propre vie en prenant la responsabilité de nos choix, de nos ressentis et de nos réactions. En sortant du triangle dramatique (victime, bourreau, sauveur), nous cessons de blâmer les autres pour devenir pleinement acteurs de notre parcours. Une invitation à reprendre les rênes de sa vie avec conscience et liberté





Il est parfois plus facile de rejeter la faute sur l'autre, de chercher un bouc émissaire pour tout ce qui ne va pas. Nous l'avons tous vécu, que ce soit dans notre vie personnelle, en entreprise ou en institution.


Mais fuir notre propre responsabilité peut mener à des situations inextricables, où les conflits finissent devant la loi, les avocats ou les syndicats, simplement parce que nous nous sommes éloignés de nous-mêmes et que nous avons identifié l'autre comme le problème. 


Reconnaître ce qu’une situation révèle de notre vulnérabilité et de notre impuissance peut sembler périlleux. Cela signifie accepter ce qui nous touche, nous heurte, nous bouleverse. Pourtant, cette prise de conscience est une responsabilité essentielle : celle d’accueillir nos émotions sans les refouler, d’accepter notre humanité plutôt que de nous cacher derrière une posture professionnelle.


Refuser cette reconnaissance par peur de l’effondrement ou de la perte de statut revient à nier une part fondamentale de soi, alors qu’au contraire, l’assumer renforce notre authenticité et notre capacité à agir avec justesse.


Faire une pause, observer, comprendre

Si nous prenions un instant pour nous arrêter, observer où tout a commencé, identifier l'origine du conflit sans chercher un coupable, alors nous pourrions reprendre la responsabilité de notre vie, de nos actes, et reconnaître ce que nous avons nous-mêmes mis en jeu dans cette dynamique.


La relation humaine en jeu

Peut-être que ce chemin est celui de toute relation humaine : employé, partenaire, ami. Et j'ai de la compassion pour ces parties de moi et des autres qui rejettent à l'extérieur ce qui est insupportable à ressentir.

Parce que si nous nous tournions vers nous-mêmes, nous rencontrerions l'impuissance, la colère, le désespoir, la peur de ne pas savoir comment faire face à ce qui nous dépasse et prendre la responsabilité d'oser dire, partager.


Vers des espaces d'écoute et de ressourcement

Alors, et s'il existait des espaces d'écoute, des moments où l'on pourrait exprimer ce que l'on ressent sans conflit ? Peut-être avancerions-nous vers plus d'humanité, de compréhension et d'authenticité, libéré de ce qui est lourd à vivre.


L'urgence dans nos entreprises et institutions

Aujourd'hui, les entreprises et les institutions regorgent d'agressivité, de cris, de douleurs non exprimées. Peut-être qu'en offrant à nos collaborateurs des instants de ressourcement, un espace de paix et de recul, nous pourrions retrouver le sens du collectif, la responsabilisation et l'autonomie.


Utopie ou espoir ?

C'est peut-être utopiste. Peut-être trop optimiste.


Mais pour ma part, en tant que Gestalt Thérapeute, consultante et femme, je choisis de croire qu'accompagner chacun à rester présent à ce qu'il vit, à éviter de projeter ses douleurs sur l'autre c'est semer une graine,

une goutte d'eau, un appel à plus de conscience, de paix invitant à un mieux vivre ensemble. Et c'est là ma responsabilité.




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