La voix, Une voie pour révéler sa parole dans le monde.
- valerie albert
- 20 juil.
- 2 min de lecture
Retrouver sa voix, c’est s’ancrer dans le présent pour mieux se faire entendre.
La voix est un passage. Un pont entre l’intérieur et l’extérieur, entre ce que nous ressentons et ce que nous offrons au monde. Elle ne se limite pas aux mots : elle les habite, les sculpte, les fait vibrer.

Depuis mon parcours de thérapeute – nourri par la Gestalt-thérapie, l’approche existentielle et les voies transpersonnelles – et mon expérience de la scène, j’explore la voix comme un outil d’ancrage, de transformation et de relation.
Une approche incarnée et sensible
Dans les accompagnements que je propose, la voix devient un espace d’écoute intérieure et de présence à soi. Elle est invitation à ralentir, à ressentir, à rencontrer ce qui cherche à se dire au-delà du discours. Ce n’est pas tant “apprendre à parler” qu’il s’agit, mais retrouver un lien vivant entre le souffle, le corps, l’émotion et le mot.
Parler, ce n’est pas seulement émettre des sons. C’est s’interroger : Qui parle en moi ? D’où je parle ? Pour qui ? Pourquoi ? C’est prendre la responsabilité de ce que l’on dit, de la manière dont on le dit. C’est faire le choix de mots qui ont du sens, qui touchent et qui relient.
La voix, une pratique de présence
Que l’on soit professionnel du soin, responsable d’équipe, étudiant, en couple, ou en quête de plus de vérité dans sa relation à soi et aux autres, la voix peut être une voie de transformation profonde. Elle nous ramène au corps, à l’instant, à la qualité de notre présence. Elle révèle nos tensions, nos élans, nos silences. Elle nous aide à aligner ce que l’on ressent avec ce que l’on exprime.
Une voie de reliance
Au croisement de la Gestalt-thérapie, qui met l’accent sur l’ici et maintenant et la conscience de soi dans la relation, de l’approche existentielle, qui nous questionne sur notre manière d’être au monde, et des pratiques transpersonnelles, qui ouvrent à des dimensions plus vastes de la conscience, la voix devient un chemin de reliance entre le corps, l’émotion, le mot et l’intention.
C’est une voix à retrouver, à ajuster, à célébrer. Un espace où l’on ne cherche pas à “bien dire”, mais à dire juste. Juste ce qui est là. Juste ce que l’on est.
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